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Manque de prêtres: a qui la faute?
Association Pro Liturgia
D'abord, on a bazardé toutes les traditions liturgiques en nous disant qu'il fallait des messes plus vivantes pour attirer les jeunes.
Ensuite, on nous a dit que les messes relookées avaient du succès.
Après, on nous a dit que les jeunes qui avaient été attirés par ces célébrations désacralisées et qui s'interrogeaient sur une éventuelle vocations sacerdotale, devaient pouvoir trouver des séminaires ouverts, accueillants, modernes.
Alors après avoir dévasté la liturgie, on a liquidé les séminaires diocésains et on s'est débarrassé des candidats au sacerdoce soupçonnés d'être un peu trop "classiques". Et l'on a continué à nous raconter que ce ravage liturgico-institutionnel allait dynamiser l'Eglise... ce qui ne manquerait pas de susciter des vocations.
Et à présent, on nous dit que par manque de prêtres, il n'est plus possible d'assurer des messes régulières dans toutes les paroisses et que les laïcs doivent désormais présider les funérailles.
Manque de prêtre? Nous aurait-on fait prendre les vessies pour des lanternes?
Para citar este texto:
"Manque de prêtres: a qui la faute?"
MONTFORT Associação Cultural
http://www.montfort.org.br/fra/veritas/igreja/falta_padres/
Online, 26/04/2024 às 20:05:35h
